Faut-il être optimiste pour réussir à “penser et devenir” ?


Par Guido SAVERIO

Dans le cheminement vers le succès personnel et professionnel, une question résonne profondément : Faut-il être optimiste pour penser et devenir ce que l’on souhaite ? L’optimisme, cette lueur d’espoir, est souvent présenté comme un moteur indispensable dans notre quête d’accomplissement. Mais est-ce réellement le cas ?

L’optimisme, cet état d’esprit qui nous pousse à croire que demain sera meilleur qu’aujourd’hui, est une force puissante. Pourtant, il n’est pas la seule clé pour réussir. Parfois, il est même plus humain de douter, de se confronter à la réalité de l’échec avant de se relever. Mais il existe une fascination particulière pour l’optimisme, cette capacité à rester convaincu malgré les obstacles, qui trouve une réponse dans l’émotion humaine. Nous n’aspirons pas seulement à réussir ; nous aspirons à ressentir que nous pouvons réussir, que tout est encore possible.

Exemple 1 : L’histoire de Thomas Edison

Thomas Edison, l’inventeur de l’ampoule électrique, est un exemple éclatant de cette idée. Il a fait face à des échecs répétitifs, des critiques acerbes, mais il est resté optimiste dans sa recherche. Chaque échec était pour lui “une étape vers la réussite”. Cette capacité à transformer l’adversité en motivation a été essentielle dans son parcours. Ses échecs n’étaient pas des barrières, mais des tremplins pour apprendre et grandir. L’optimisme qu’il cultivait n’était pas un simple rêve naïf, mais une force intérieure alimentée par ses émotions profondes de persévérance.

Exemple 2 : La résilience de J.K. Rowling

L’histoire de J.K. Rowling, l’auteure de la saga Harry Potter, est également un exemple poignant. Avant de devenir l’une des écrivaines les plus célèbres du monde, elle a été rejetée par plusieurs maisons d’édition. Ces échecs n’ont pas brisé son esprit, bien au contraire. L’optimisme qu’elle a su maintenir a été nourri par un amour inébranlable pour l’écriture et une croyance ferme en la valeur de son travail. Si elle avait abandonné à cause des critiques, Harry Potter n’aurait jamais vu le jour. Dans ce cas, l’optimisme était une émotion nécessaire pour dépasser la peur de l’échec et poursuivre son rêve.

L’optimisme comme un choix émotionnel

Mais l’optimisme, bien qu’essentiel, n’est pas toujours une évidence. Il peut être difficile à entretenir dans des périodes de crise ou d’incertitude. Toutefois, l’optimisme n’est pas une question de disposition innée ; c’est un choix. C’est une émotion qu’on cultive, un mental que l’on nourrit face aux défis. Il s’agit de choisir de voir au-delà des obstacles immédiats, de croire que chaque épreuve a une signification plus grande, et que le meilleur reste à venir. Sans cette énergie émotionnelle, il est facile de se perdre dans les ténèbres du doute.

Exemple 3 : Le parcours de Steve Jobs

Prenons l’exemple de Steve Jobs, qui, après avoir été évincé de sa propre entreprise, Apple, a continué à nourrir son rêve de créer des produits innovants. Son optimisme a été alimenté par la croyance profonde en sa vision, même lorsque le monde lui disait qu’il avait échoué. Son retour triomphal chez Apple est un exemple frappant de la façon dont l’optimisme, même après une chute, peut être le catalyseur de l’innovation et de la réussite.

Conclusion : L’optimisme, un élan émotionnel vers la réussite

En définitive, l’optimisme est essentiel pour “penser et devenir”. C’est une émotion qui permet de surmonter la peur, de transformer les échecs en leçons et de persévérer face aux épreuves. Il n’est pas un luxe réservé à quelques privilégiés, mais une force accessible à tous, qui repose sur une croyance fondamentale : que l’avenir, aussi incertain soit-il, offre des possibilités infinies.

L’optimisme n’est pas un aveuglement devant les difficultés ; c’est la conviction que, malgré les épreuves, il existe toujours un chemin vers la réussite. C’est ce qui fait la différence entre ceux qui abandonnent et ceux qui deviennent. Pour penser et devenir, il faut nourrir cette émotion. Car, finalement, la véritable réussite réside dans la capacité à croire, à ressentir profondément, et à avancer.

Guido SAVERIO