Est-ce que les croyances limitantes sont un frein à cette philosophie ?

Les croyances limitantes agissent souvent comme des barrières invisibles, nous empêchant de voir tout ce que nous pourrions accomplir, tout ce que nous pourrions ressentir, et tout ce que nous pourrions devenir. Elles se forment dès notre plus jeune âge, alimentées par des expériences, des jugements extérieurs ou des échecs passés, et prennent racine dans notre subconscient. Le plus souvent, ces croyances nous disent : « Ce n’est pas possible pour toi », « Tu n’es pas assez bon » ou encore « Tu ne mérites pas le succès ». Mais que se passe-t-il si l’on met ces croyances de côté et que l’on embrasse la philosophie de vivre pleinement à travers les émotions et la connexion humaine ?

Les croyances limitantes sont, par définition, des freins à notre potentiel émotionnel. Elles nous enfermement dans des schémas de pensée négatifs qui étouffent notre capacité à ressentir des émotions authentiques et à explorer des connexions profondes avec les autres. En nous imposant des limites artificielles, elles agissent comme un voile opaque qui empêche la lumière de notre vérité intérieure de briller.

L’émotion comme moteur du changement

La véritable essence de cette philosophie est de reconnaître la puissance des émotions humaines et leur capacité à nous conduire vers un épanouissement complet. Lorsque nous ouvrons notre cœur à la possibilité de ressentir sans jugement, nous nous offrons la chance d’explorer la beauté de l’instant présent. Mais pour y parvenir, il est nécessaire de se libérer des croyances limitantes.

Prenons l’exemple d’une personne qui rêve de se lancer dans une carrière artistique mais qui est freinée par la pensée qu’elle n’a pas de talent. Cette croyance limitante l’empêche de vivre pleinement son potentiel créatif, de s’exprimer librement et d’explorer des émotions puissantes à travers son art. En revanche, si elle choisit de mettre cette croyance de côté et d’accepter que l’émotion est une forme d’art à part entière, elle pourrait découvrir une nouvelle liberté émotionnelle, une source infinie de créativité, et surtout, une connexion profonde avec elle-même et avec ceux qui ressentent l’impact de son travail.

Des témoignages poignants

  • Marie, la battante : Après avoir vécu des années à se croire incapable de réussir, Marie a finalement décidé d’écouter sa voix intérieure, celle qui criait qu’elle pouvait surmonter ses peurs. Elle a quitté son emploi stable pour se consacrer à la photographie, un rêve qui lui était inaccessible jusque-là. Chaque cliché qu’elle prenait était une expression pure de son émotion et de sa vision du monde. Ses croyances limitantes étaient devenues son passé, et ses émotions, une source de créativité infinie.
  • Lucas, l’entrepreneur inspiré : Lorsqu’il a démarré son entreprise, Lucas a dû faire face à une peur constante : celle de l’échec. Ses croyances limitantes lui chuchotaient que ses idées étaient trop ambitieuses, qu’il n’était pas assez expérimenté. Mais en se lançant, en écoutant ses émotions et en restant connecté à sa passion, il a vu son projet se transformer en un véritable moteur d’innovation. Le moment où il a lâché prise face à ses peurs a été celui où il a commencé à réellement vibrer de ce qu’il créait.

Laisser tomber les croyances limitantes : un acte de courage émotionnel

Accepter que nos croyances limitantes ne sont que des constructions mentales et non des vérités absolues est un acte de libération émotionnelle. Cela nécessite de briser les chaînes de la peur et d’embrasser l’incertitude. Mais surtout, cela nous permet de ressentir pleinement chaque moment, d’explorer nos passions avec un courage authentique, et de nous ouvrir à des expériences qui nourrissent nos âmes.

Lorsque nous abandonnons les croyances limitantes, nous faisons le choix de vivre une vie pleine d’émotions intenses, d’épreuves humaines et de victoires personnelles. Nous vivons non pas dans la sécurité de la pensée rationnelle, mais dans l’intensité de l’instant, où chaque émotion devient un guide, une source de transformation.


Guido SAVERIO